LES CHAMPS DU DESIGN
A. À quels domaines le design s’applique-t-il ?
La démarche de design peut s’appliquer à tous les domaines d'activité : l’emballage (le « packaging »), l’identité visuelle de la marque ou de l’entreprise (notamment le logo), l’architecture commerciale des lieux de vente, les sites web, et même les services. Les agences de design et les designers sont spécialisés dans un ou plusieurs de ces domaines et vous apporteront leur expérience acquise au cours des nombreux projets préalablement menés.
B. Faut-il intégrer le design de l’emballage dans le design du produit ?
Cela peut être un avantage important pour l’entreprise et pour le succès du produit. En effet, l’emballage est le premier média de la marque et c’est lui qui protège et valorise le produit, où qu’il se trouve. De plus, il joue un rôle essentiel dans sa manipulation et son stockage. Intégrer l’emballage en amont permet de penser toutes ces dimensions et peut même influencer très utilement le design du produit lui-même. Dans tous les cas, la cohérence globale de la marque est valorisée, et le produit en sera plus attractif.
COMMENT CHOISIR UN DESIGNER ?
A. Quelles sont les étapes clés et les recommandations à observer ?
Face aux enjeux de l’entreprise, le designer apporte sa créativité et sa capacité analytique pour envisager de nouveaux scénarios d’usage et appuyer la démarche d’innovation de l’entreprise. Si le design peut s’avérer déterminant dans la réussite d’un projet ou d’un service, sa mise en œuvre peut parfois être délicate si l’entreprise n’a pas d’expérience en la matière. L’appel à un consultant extérieur ou l’avis d’une structure d’appui à l’innovation disposant de cette compétence (centre de promotion du design, agence de l’innovation, réseau consulaire…) peut offrir un soutien à l’entreprise. Voici quelques pistes qui permettront à l’entrepreneur d’amorcer une première approche du design et de lever quelques incertitudes.
B. Faut-il mettre en compétition des designers ?
À moins d’avoir le coup de foudre immédiat pour un designer et sa démarche adaptée à votre entreprise, il peut être utile de mettre en compétition des designers. Mais il faut pour tirer le meilleur parti de cette compétition avoir établi un liste relativement courte de compétiteurs (de 3 à 5 maximum) et surtout prévoir de les indemniser pour le temps passé à étudier votre projet. Il vaut mieux 2 ou 3 compétiteurs qui s’investissent réellement dans la question que vous leur posez que 7 designers qui survolent votre projet.
C. À quoi reconnaît-on un bon designer ?
Il faut choisir un designer sur ses références. Non pas tant dans une approche esthétique que dans une démarche logique : « comprend-il les spécificités de mon marché ? A-t-il déjà développé un projet dont le processus s’apparente au mien ? Avons-nous la même sensibilité produit ? A-t-il perçu les facteurs clefs de succès de mon produit ?… »
QUEL BUDGET À PRÉVOIR POUR UNE PRESTATION DE DESIGN ?
A. Le design est-il accessible aux PME ?
Oui. Chaque projet de design doit être dimensionné en fonction des objectifs marketing assignés au produit et à l’ambition que le designer lui confère. Comme l’innovation, le design n’est pas réservé aux grandes entreprises. Les idées les plus originales ont souvent été élaborées au sein de PME avant d’être rachetées par de grandes entreprises pour en étendre l’envergure marketing.
B. Le design coûte-t-il cher ?
Tout dépend de la nature du projet design et du périmètre d’intervention du designer.
C. Mon projet de design peut-il bénéficier d’aides financières ?
Les organismes d’appui présentés dans ce site sauront vous orienter vers les différentes formules et structures d’aide dont votre projet peut bénéficier. C’est la nature de votre projet qui définira la nature des aides auxquelles vous pouvez prétendre. Il s’agit, par exemple, du Frac (front régional d’aide au conseil), de Bpifrance, d’aides au recrutement financées par l’Etat ou la région, de conventions de recherche pour les techniciens supérieurs…
D. Le retour sur investissement est-il rapide pour l’entreprise ?
Oui. 20% des PME-PMI estime qu’il est inférieur à un an, 65% qu’il est inférieur à 3 ans.