Au choc de la crise économique et financière internationale ont succédé les incertitudes sur la reprise de la croissance avec la prise de conscience de la nécessité d’inventer de nouvelles voies vers des scénarios de “sortie”.
Le bilan en demi-teinte de l’agenda de Lisbonne à mi- parcours a conduit la Commission Européenne à ne plus se focaliser sur l’innovation technologique et à s’intéresser davantage à l’innovation ouverte, centrée sur l’utilisateur. Cela a conduit la DGE a une réflexion sur la mise en place d’une politique de soutien à l’innovation par le design, à laquelle l’APCI a été associée.
De nombreux territoires (Pays, Régions, Villes) ont tiré les leçons de ce bilan et mettent en place des stratégies globales, mêlant simultanément sur un même territoire, recherche, formation, incitation et action, par la mise en réseau des acteurs. Les réalisations les plus spectaculaires sont la création en Finlande – sous le nom d’université Alvaar Alto – de l’université des innovations, ou la multiplication de « hubs » sur le thème « design et innovation » autour d’universités .
Dans le paysage français, les initiatives se sont multipliées, appuyées sur des actions plus classiques. Elles donnent aux démarches de design un écho depuis longtemps souhaité, espérons qu’elle n’en brouilleront pas la lisibilité et la compréhension.
L’APCI doit trouver sa place dans ce nouveau paysage en s’appuyant sur :
- une identité forte liée à une approche du lien design et innovation dans tous les champs de l’économie, de la culture et de la société ;
- une méthode de travail valorisant la mise en réseau des acteurs sur le terrain et la création de passerelles entre réseaux ;
- des outils et des méthodologies éprouvés : Observeur du design, guides du design, concours, accompagnement des entreprises dans leur démarche de design et dans leur démarche à l’international.
- son réseau international
- son implication dans les projets Européens.
