La femme désincarnée, chronique d’une folie ordinaire : des vêtements fous Désincarné : détaché de son enveloppe charnelle - Éloigné de la réalité. La femme désincarnée, (Chronique d’une fille ordinaire) est une collection de textiles construite comme un récit autour de la folie. Perrine Lucain est diplômée de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris. Mode d’emploi La femme désincarnée, chronique d’une folie ordinaire, se compose à la fois d’imprimés textiles, de mailles, mais également de tissages. Certaines créations sont sensées vous protéger de la folie tandis que d’autres, au relief et à la texture troublante, vous font voir des choses qui n’existent pas. À l’origine Lors de sa dernière année à l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris, Perrine Lucain a eu l’opportunité de créer une collection entière de textiles. Elle a souhaité en faire un récit. Ainsi, à travers ses vêtements, elle raconte le monde étrange et confus d’une femme atteinte de déréalisation et qui commence à imaginer des choses étranges. Pour la forme Pour obtenir sa maille, Perrine Lucain a dû ébouillanter et presser à plus de 150° son fil de polyamide. Ce dernier a d’abord été tricoté sur une machine avant d’être retravaillé à la main en point mousse ou en côte 3x2. Les échantillons ont ensuite été teints en atelier de sérigraphie, puis laminés avec un film métallique sous presse. Le tissage, réalisé sur un métier, est à double chaîne avec chaîne de piqué. Il est composé à 50% de coton et à 50% de fil thermoplastique lurex.
Observeur du design 2012