Quand l’empreinte fait code //
Et si, pour acquitter ses achats, il suffisait de poser l’index sur un terminal de paiement au lieu de dégainer sa carte bleue et de composer un code secret dont on se mord parfois les doigts de ne pas retrouver les quatre chiffres ? Emblématique des efforts menés par de nombreux acteurs étatiques et privés pour accroître la sûreté des transactions électroniques, le projet Keynomade,
porté par la société National Security, fait appel à l’une des méthodes biométriques les plus fiables : la reconnaissance des empreintes digitales. Stockant dans sa mémoire les informations relatives aux lignes en relief qui tapissent l’extrémité
des doigts de son possesseur ainsi que ses coordonnées bancaires, le Keynomade loge dans une poche, autour du cou, au fond d’un sac… Au moment de payer, le terminal sur lequel le client pose le doigt et le Keynomade communiquent entre eux. Si l’empreinte enregistrée sur le Keynomade et celle décodée par le lecteur biométrique concordent, la transaction s’opère. Le tout ne prend qu’une pincée de secondes.
Observeur du design 2015