Papiers de rêves, rêves de papier //
Inspirés par la simplicité de l’architecture traditionnelle des îles nippones, ces modules polygonaux en contreplaqué de peuplier, obtenus par découpe numérique pour minimiser les pertes et maintenus entre eux par des aimants en néodyme, sont tendus de papiers japonais filigranés, translucides ou opaques produits artisanalement dans l’Archipel par l’entreprise Takeo. À assembler en jouant sur leurs formes et leurs couleurs au gré de son inspiration, ils permettent d’obtenir des suspensions, des parois ou des appliques murales. Conscients des potentialités d’un produit jusqu’ici réservé aux particuliers, Victoria Magniant, diplômée de la Saint Martin’s School of Art en 2002, et Antoine Pradels, diplômé de l’École spéciale d’architecture en 2006, tous deux à l’origine de la société Paperwork, souhaitent désormais que ces structures lumineuses esthétiques et fonctionnelles, minimalistes et poétiques, essaiment dans des lieux publics : commerces, hôtels, foires… Elles permettraient d’y habiller et d’y recomposer de très grands espaces.
Observeur du design 2015